Porte des Allemands, premier extrait d’un nouvel album de CORdIER

PORTE DES ALLEMANDS, premier extrait d’un 5ème album à venir de CORdIER, emprunte son titre au célèbre monument de Metz (57) où se déroule une histoire d’amour qui nous plonge dans une fiction intemporelle entre années 40 et confinement.

Douce étrange atmosphère, poétique et filmique, clandestine et onirique…
« On avait rendez-vous Porte des Allemands, incognito, sans signalement »

Sorti le 4 avril, le titre est disponible sur toutes les plateformes, notre label privilégie cependant bancamp pour le téléchargement.

Paroles et Musique : Thierry Cordier
Réalisation : Cyril Magi
Basse/choeurs : Oriane Alaphilippe
Avec les participations exceptionnelles de Laurent Pisula et Denys Le François
Production : Un Poisson dans l’Désert

CORdIER showcase poésie et chansons

Son 4ème album, XIX, est consacré aux poètes du 19ème siècle influencés par Charles Baudelaire. CORdIER vous en donnera un aperçu acoustique accompagné d’Oriane à la basse et aux chœurs au cours d’un showcase sans flonflon ni trompette 😉
Moment convivial, comme dans un salon, où le duo ne manquera pas d’interpréter quelques autres titres de son répertoire chanson extraits des précédents opus ou inédits.

Il y a Bashung, Gainsbourg, Miossec, Biolay, Mickey 3D dans des univers chansons proches de celui de ,mais depuis des années… CORdIER fait du CORdIER !

Au programme :
– Il pleure dans mon cœur (Verlaine)
– Le poison (Baudelaire)
– La mort des amants (Baudelaire)
– Le bateau ivre (Rimbaud)
– La chanson du mal aimé (Apollinaire)
– Rue des fleurs (Hommage à Jean-Michel Maulpoix – Goncourt Poésie 2022)
– A la promenade (Jean-Michel Maulpoix, extrait de Rue des Fleurs)
– Photographies (Jean-Michel Maulpoix, extrait de Rue des Fleurs)
+ chansons de précédents albums et inédits

Entre 10 et 12 titres acoustiques mêlés d’échanges avec le public.

XIX, le nouvel album de CORdIER

du poison de Baudelaire aux alcools d’Apollinaire

Après avoir parcouru les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire avec le spectacle TABLEAU NOIR effleure le mal, CORdIER s’aventure sur la trace des poètes du XIXème, du Poison de Baudelaire à Alcool d’Apollinaire.

5 poètes, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Mallarmé et Apollinaire pour 11 titres, 11 récitations à apprendre en chantant dans un concept album audacieux et lumineux qui nous replonge dans l’univers si particulier de l’artiste où chaque chanson est une création dont l’interprétation est une signature vocale.

XIX est disponible dés à présent sur toutes les plateformes de téléchargement, comme par exemple bandcamp, deezer, spotify, itunes,… et en format digipack CD avec livret dans notre boutique en ligne.

AU PROGRAMME
#pop #rock #chanson #chansonfrancaise #chansonfrancophone #poesie

De 1857 à 1913, une lame décisive déchire la poésie française. Issue du romantisme, une voix neuve choque le bourgeois : Baudelaire, le mage des Fleurs du mal (1857), même romantique de naissance, inaugure une autre poésie.

Par ses thèmes électifs – la mort, le voyage, le vin ou le poison de l’amour dans des lits pleins d’odeurs légères –, par la finesse de bijoux sonores, l’âme du symbolisme crée le poème nouveau : plus rien ne sera comme avant.

La direction prise est la musique, comme pour Verlaine, pour qui cet art passe avant toute chose au bruit doux de la pluie, ce qu’illustre aussi, en des accents plus rauques de tohu-bohus, son amant, Rimbaud, adepte de la bohème ou de l’ivresse maritime, ou encore Mallarmé, maître de l’hermétisme tout à son aboli bibelot d’inanité sonore.
Il en va de même, de la belle aube au triste soir, des audaces si classiques d’Apollinaire.

En moins de soixante ans, la poésie française s’offre le luxe d’un âge d’or, cinq voix magistrales, autant que de doigts à la main qui écrit, un arc moderne, une lame de fond.

LES 11 TITRES DE L’ALBUM

Charles BAUDELAIRE : Le Voyage / Le Poison / La mort des amants / A propos d’un importun / Les Bijoux
Arthur RIMBAUD : Le Bateau Ivre / Ma Bohème
Paul VERLAINE : Il pleure dans mon cœur / Art poétique (de la musique)
Stéphane MALLARMÉ : Ses purs ongles très haut
Guillaume APOLLINAIRE : La chanson du mal aimé

CRÉDITS
Paroles : Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Guillaume Apollinaire, Stéphane Mallarmé, Thierry Cordier
Musiques : Thierry Cordier, sauf « le Poison » d’Erik Bonnet et « la mort des amants » de David Girardi

Tous instruments et programmations: Louis Ville, Thierry Cordier

Voix masculine : CORdIER
Voix féminines : Oriane (le voyage/la mort des amants/le poison/ma bohème) et JOëlle (à propos d’un importun)

Consultants littéraires : Pierre Grouïx et Eric de Aranjo

Arrangements : Thierry Cordier, Louis Ville
Réalisation : Louis Ville
Production : Un Poisson dans l’Désert

Graphisme : Eric Schebath pour Rouge Gazon

Médias Presse : Yvanna Zoia – 06 74 88 59 76


LE BATEAU IVRE – CORdIER


Dans les couleurs de cet automne, CORdIER nous livre son BATEAU IVRE, premier extrait d’un concept album audacieux et lumineux consacré aux poètes du XIXéme inspirés du grand Charles… du poison de Baudelaire aux alcools d’Apollinaire, en passant par Verlaine, Rimbaud ou Mallarmé.

Comme dans un bateau ivre dans une nuit bleutée, les mots d’Arthur Rimbaud chavirent et dérivent sur un beat rythmique saccadé, hypnothique et saturé aux accents bluesy.
Ce titre nous plonge avec délectation dans l’univers si particulier de CORdIER où chaque chanson est une création dont l’interprétation est une signature vocale.
Embarquement immédiat !

PRESSE/MEDIA
Yvanna ZOIA
zoiayvanna@gmail.com
06 74 88 59 76

SORTIE NOUVEL ALBUM CORdIER le 4 NOVEMBRE 2022

DUALITE, le premier album de JOelle enfin disponible

10 titres à découvrir

Pour son premier album en solo, Joëlle nous fait partager sur fond d’électro pop ses textes comme des voyages, instants pris sur le vif, quotidien de vie, des rencontres, la sensualité d’une danse, les jours qui se suivent, les moments que l’on voudrait retenir et les sentiments, l’amour, la jalousie… la dualité.
Comme des clichés photographiques, les images sont capturées, puis, de ressentis en émotions, elles se transforment en mots, en phrases, en harmonie dont les rimes dansent sur le fil de l’histoire.
De Tanger, à Brighton en « passant par la Lorraine », cet album nous invite aussi à cheminer dans un voyage intérieur au bonheur des sens avec poésie et optimisme.

L’album est disponible sur toutes les plateformes de téléchargement comme Deezer par exemple.

Paroles : Joëlle
Musiques : Cédric James Hauser (Ceed) et Vic Miranda, sauf « Harley Davidson » textes et musique Serge Gainsbourg – Arrangements : Vic Miranda
Guitares sur Sensuelle et Jalouse : Jo Velvet
Enregistré à StudioCeed
Mastering : Laurent Lepagneau
Label : UPDD « Un Poisson dans l’Désert »
Graphisme  : Rouge Gazon
Photo : Michel Fouarge

Bienvenue dans LE GAME, premier titre clippé de JOELLE

Sorti le 12 septembre, LE GAME est le premier titre de JOELLE extrait de son projet de premier album dont la présentation complète est à suivre dans les semaines à venir.
En attendant, découvrez ici son premier vidéo-clip

LE GAME, 1er clip vidéo de JOELLE

Paroles : JOELLE
Musique/Mix : Vic MIRANDA
Enregistrement/Composition : CEED (Cédric James Hauser)
Mastering : Laurent LEPAGNEAU
Réalisation vidéo : Dimitri CHARPENTIER

JOELLE
Auteur, interprète, chanson française pop électro.
Label : Un Poisson dans l’Désert – UPDD

C’est au rythme du saxophone de son père quand elle le rejoignait sur les planches des bals populaires pour battre le tempo aux maracas ou aux claves sur la scène, puis plus tard en grandissant bercée par de multiples influences allant de Deep Purple, des Rolling Stones, Pink Floyd, David Bowie, Quenn, Téléphone, Bijou en passant par la chanson française avec Jacques Higelin, Gainsbourg, Birkin, Balavoine, Thiefaine, Lavilliers, Arno, Couture ou encore la pop de Mylène Farmer, que Joëlle se forge une conviction : elle chantera et écrira ses propres chansons.

Auteur et interprète, l’année 1987 sera marquée par sa rencontre avec CORDIER qu’elle accompagnera sur scène et avec lequel elle collaborera sur des productions discographiques. Mais elle ne s’arrête pas là, elle produira leur duo sur le single « Aéroport » en collaboration avec un studio parisien.

Avec ce titre, ils remporteront le concours SACEM du jeune Talent Icare. Elle participera aux trois albums suivant de CORDIER sur les chœurs et chantera à nouveau en duo avec lui sur le titre « Comme d’habitude ».

Ils se produiront sur les scènes de Lorraine, du Bénélux et d’Allemagne, l’occasion pour Joëlle d’interpréter également ses propres compositions.

Les projets s’enchaînent, elle collabore sur la mise en scène, la recherche littéraire, l’écriture du spectacle consacré aux « Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire pour le groupe Tableau Noir, participe à des compilations au sein du Label « Un Poisson dans l’désert », est la voix de la bande sonore de «Comme tu voudras» de THC qui sera diffusée en 2000, lors des expositions du peintre et plasticien Jean-Luc Curabet, écrit en 2014 une nouvelle fantastique qui réinterprète un poème d’Edgar Allan Poe qui sera publiée dans l’anthologie «Nouvelle Peau» aux Editions Luciférines.

Ses textes, écrits en français sont des voyages, des moments de vie, des rencontres mêlant sentiments, sensations, amour. Les mots sont simples, métaphoriques sur fond d’électro pop avec une touche de rock.

Pour un flirt avec toi, version reconfinée de BATNAT et CORDIER

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Les temps ne sont pas gais pour les artistes, l’année plutôt morose… mais nous sommes heureux de participer, nous l’espérons avec vous, à la diffusion de ces 3mn de bonheur et de bonne humeur.

CORDIER vs BATNAT pour un flirt avec toi… reconfiné !

Nous vous proposons de découvrir (sortie officielle sur les plateformes le 25/11/20) le flirt reconfiné de CORDIER et BATNAT, chanteuse punk des GINA SIMMONS & THE NOBODIES et performeuse égérie de GOGOL Premier, adapté librement du titre de Michel Delpech.

Les deux trublions de la chanson avait livré lors du premier confinement une version acoustique en live vidéo de ce titre, au déconfinement, retour en studio pour cette version électrifiée.

Réalisation : Cyril Magi
Production : Un Poisson dans l’Désert
Guitare/Chant/Keyboards : Cordier, espèce de chanteur rare
Chant : BATNAT Gina Simmons and the nobodies-rock animal rights
Basse : Kolonel Helmut Von Krustendorf
Batterie : Mathieu Bonaddio

CORDIER vs BATNAT pour un flirt avec toi

CORDIER et BATNAT confinés pour un flirt

CORDIER, espèce de chanteur… rare, et BATNAT, ex-choriste performeuse de GOGOL 1er et chanteuse punk des Gina Simmons & the Nobodies, en confinement, nous propose un flirt décalé à travers cette version épurée du titre de Michel Delpech.

Enfin une version écoutable de cette chanson !
Merci et … portez-vous bien,

Guy Stuckens
Radio Air Libre 87.7Fm. Bruxelles, www.radioairlibre.be

BATNAT nous explique le pourquoi de la chose

« Mon premier orgasme musical a été l’œuvre de Tableau Noir lors d’un concert au Collège. La voix suave de CORDIER sur le texte “les bijoux”, poème censuré (à l’époque) de Charles Baudelaire, a fait naître une sensation assez incroyable dans mon bas ventre du style : “je ne sais pas ce que c’est mais j’ai furieusement envie de niquer”.

J’ai lu et relu les Fleurs du Mal jusqu’à la nausée, mais c’est en écoutant l’album que j’en ai appris les paroles que je sais toujours par cœur.
Alors comment résister lorsque le même CORDIER me propose de chanter du Michel Delpech avec lui 30 ans plus tard ?

Totalement hors de ma zone de confort, perdue dans des indications de type “chanter sans chanter, parler sans parler, partir à contre temps et rattraper la cadence sans trop accélérer” dixit CORDIER ou alors “tu es Jessica Rabbit” dixit le #Kolonelhelmutvonkrustendorf, j’ai eu la chance de me livrer à un exercice de style inconnu de la jeune BATNAT et de la moins jeune #Ginasimmonsandthenobodies. »

La réaction de CORDIER

« Et moi qui ne lui propose qu’un flirt… »

L’avis de LAFON

Ça fait du bien… Comment prendre une chanson, à mon sens bien ringarde, et la transformer en quelque chose d’autre, quelque chose de mieux, sans tomber dans le piège de la “réactualisation”. Au final, entre le timbre nonchalant d’un CORDIER à qui Miossec a tout piqué (avec raison) et celui doux et mutin d’une BATNAT qui ferait pâlir une jeune Bardot en devenir, on a probablement la meilleure version de cette chanson possible. Sans dec.

Guillaume Lafon
The Backstage – Paris

Thierry Cordier en co-production chez Equinoxe

En studio avec Pierre Boepsflug et René Dagognet

En préparation de son troisième album chez Mon Studio à Nancy avec la collaboration rapprochée de Yann Klimezyk (ex My Pollux) et la participation de plusieurs artistes et musiciens (Magic Dub Skatalog all Stars, Laura Cahen, le duo jazz René Dagognet et Pierre Boepsflug, …), Thierry Cordier, via son label UPDD, a signé un accord de co-production avec Equinox Productions au Luxembourg.

Dirigé par Nick Rollinger, Equinox apportera la touche finale aux titres de l’album, mixage et mastering. Spécialisés dans la réalisation de film, Equinox donnera également l’image aux titres de l’artiste par la production de vidéo clip.

« La rencontre avec Nick s’est passée très naturellement, par hasard. Nous n’avons discuté d’association que bien plus tard. Entretemps, une vraie complicité était née et je retrouvais un peu de la personnalité de Marc André Le Tourneux avec qui j’avais réalisé mon précédent album au Québec. » (Thierry Cordier)

Et Marc André Le Tourneux n’est pas très loin… de son pays francophone, il conseille l’artiste dans ses choix et produit une version jazzy avec son trio, une adaptation d’un « standard » de la chanson française au phrasé particulièrement flow de Thierry Cordier.

Un 4 titres numérique est attendu pour la fin de l’année.

En attendant, vous pouvez suivre l’actualité de cette production sur la page fan de l’artiste

Thierry Cordier dans L’Estrade pour un livre, un film, une chanson

UN LIVRE, UN FILM, UNE CHANSON…

DISTILLATEUR DE CULTURE

Avant d’être directeur de la culture et de la communication à la ville de Longwy, Thierry Cordier s’est fait un nom dans la chanson, produisant deux albums qui lui ont valu une certaine reconnaissance du milieu artistique.

Un 3ème opus est d’ailleurs en route, avec un EP 4 titres programmé au printemps en guise de mise en bouche.Thierry Cordier est comme les vieux vinyles : il est à double face. Sur la A, le directeur de la culture et de la communication à la ville de Longwy, rôle dans lequel il dirige les festivals Longwy la Nuit, du 3 au 13 juillet 2013 ancré dans les musiques actuelles, et Longovénitien, du 15 au 17 mars, sur des airs du célèbre carnaval de Venise.

Sur la B, le musicien autodidacte qui a appris le métier à Paris, où il passera sept ans de sa jeunesse bouillonnante de rock. L’auteur-compositeur sortira deux albums qui lui vaudront une certaine reconnaissance de la profession. Le premier, 1./kri/, est arrivé dans les bacs en 1998, suivi, dix ans plus tard, de Mon Intérieur. En décembre dernier, un CD deux titres était tiré à 13 000 exemplaires, dans le cadre d’une collaboration avec une maison d’édition. De fil en aiguille, ce projet est devenu un EP 4 titres, annoncé au printemps prochain, en attendant un nouvel opus qui se prépare en coulisses. « Ce sera quelque chose d’assez spontané », se contente de dévoiler Thierry Cordier.

Chose certaine : les concerts ne sont pas à l’ordre du jour. L’intéressé, qui a été intermittent du spectacle durant trois ans, confesse ne veut plus vouloir courir les cachets à droite et à gauche. Le travail en studio, et la petite communauté qui continue à le suivre, suffisent à son bonheur immédiat.

Il a accepté de jouer le jeu de notre rubrique, avec beaucoup d’hésitation dans un océan de choix…

GERMINAL d’Émile Zola
«Une révélation »
Il a beau ne pas être un grand lecteur, Thierry Cordier fait une exception avec l’oeuvre de Zola, qu’il a découverte au lycée et dont il possède la quasi-totalité des romans. « J’ai lu L’Assommoir et j’ai tout de suite adoré ce réalisme sombre qui me rappelle parfois l’univers un peu torturé de mes chansons. » Il cite aussi Les lettres de mon moulin, d’Alphonse Daudet, qui dépoussière d’agréables souvenirs. « Ma mère m’avait offert ce cadeau à Noël. On passait nos vacances d’été à la campagne, dans la Meuse. Je lisais ça le soir, avec le bruit de la rivière qui passait derrière notre maison. Ce livre me faisait rêver, j’entendais les cigales, et en même temps, ça me reliait au décor dans lequel je me trouvais, même si nous n’étions pas dans le Sud, contrairement au bouquin. Par la suite, on m’a offert Les lettres de mon moulin interprétées par Fernandel. Un vrai bonheur ce livre sonore : je fermais les yeux et je me faisais un film ! »

MIDNIGHT EXPRESS d’Alan Parker
«Une délivrance»
C’est presque son film de chevet. « J’ai dû le voir plus d’une dizaine de fois, et dès qu’il passe à la télé, je le regarde. » Midnight Express, signé Alan Parker, lui a fait l’effet d’un uppercut. « Un vrai choc ! », dit-il, avec une émotion palpable dans la voix. Chaque séquence de cette histoire basée sur des faits réels est incrustée dans sa mémoire. L’arrestation du héros en Turquie, par exemple, pour possession de drogue, « sa transpiration » suspecte dans une scène d’une rare intensité. L’absence de sous-titres, lorsqu’on lui parle en turc, « qui nous fait vivre son enfer», ou encore cet épilogue inattendu, synonyme pour le prisonnier américain de liberté, et qui procure encore son lot de frissons à Thierry Cordier. « La première fois que j’ai vu ce film, je me disais qu’il n’allait jamais s’en sortir. Quand il tue le gardien et qu’il arrive à s’échapper, j’avais presque envie de crier pour célébrer cette délivrance !»

LA NUIT JE MENS d’Alain Bashung
«Une émotion»
L’artiste disparu a marqué Thierry Cordier, qui a bien du mal à désigner une chanson dans son répertoire. Ce sera en fin de compte La nuit je mens, « pour l’orchestration et les arrangements ». « J’ai appris sa mort à la radio dans ma voiture», se souvient-il. « Je venais d’acheter son dernier album, Bleu Pétrole, et je faisais remarquer à ma femme la dimension testamentaire de certains morceaux… » L’entretien se termine sur une note plus joyeuse. Claude François, autre chanteur qu’il apprécie, lui a permis de remporter son premier concours de chant, à 11 ans. « J’avais repris Le lundi au soleil avec quatre copines qui faisaient les Clodettes. Je m’étais mouillé le crâne pour simuler la transpiration, et j’avais fait tournoyer ma chemise au-dessus de ma tête avant de la jeter dans le public», raconte-t-il en riant. Un souvenir de colonie qui n’a pas pris une ride.

O. Pierson
en savoir + sur www.thierrycordier.com
Suivre Thierry Cordier sur www.facebook.com/thierrycordierfan